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L’intégration des tableaux blancs interactifs au sein des salles de classe ne fait pas l’unanimité chez les professeurs. La plupart les déteste, tout simplement. Cependant, leur utilisation offre de nombreux avantages et modernise la salle de classe. Comme toute nouvelle technologie, les adopter soulève des défis qu’il faut apprendre à surmonter. Quelles sont les 5 raisons pour lesquelles les professeurs n’aiment pas les tableaux blancs interactifs ? Découvrez aussi 3 conseils pour intégrer simplement et correctement la technologie dans la salle de classe.
Poursuivez votre lecture sur les raisons qui font que les professeurs repoussent les tableaux blancs interactifs, et comment les devancer.
Dans les salons des technologies éducatives, il est désormais impossible de passer à côté des nombreuses marques qui proposent des écrans interactifs différents autant par le modèle que par la taille et les fonctionnalités. Au premier regard, il semble que ces appareils sont en train de devenir le luxe de la technologie de l’éducation dans les écoles du monde entier. Si l’on recherche rapidement sur YouTube, on trouve une pléthore de vidéos qui comparent les différentes marques, spécificités et logiciels. Avec un tel amont d’informations sur les aspects technologiques, mais rien sur le point de vue de l’enseignant, nous pouvons nous demander ce que pensent les professeurs des tableaux blancs numériques. Accueillent-ils les bras ouverts les tableaux blancs numériques, ou bien ne sont-ils que des objets de parades pour impressionner les parents et les membres de l’administration ?
Popularité des tableaux blancs numériques
La popularité des appareils de tableaux blancs interactifs est liée à la baisse de leur prix d’achat. Il y a 10 ans, un large écran tactile coûtait environ entre 20 000 et 30 000$. De nos jours, un écran de 165 cm coûte environ 3 000$. Toutefois, les chercheurs questionnent encore l’utilité et l’aspect pratique de ces appareils dans les écoles.
ViewSonic travaille depuis plus de 30 ans avec les professeurs pour créer des technologies qu’ils souhaitent utiliser. Ils nous ont partagé leur expérience et nous avons résumé ci-dessous les 5 raisons principales pour lesquelles les professeurs n’aiment pas les appareils interactifs. Nous proposons aussi aux écoles et aux administrateurs quelques solutions à mettre en place afin de faciliter l’adoption des tableaux blancs numériques dans les salles de classe.
Les professeurs n’aiment pas les appareils interactifs : 5 facteurs majeurs
1. Les tableaux blancs interactifs sont trop compliqués à utiliser pendant les cours
Nous compliquons souvent ce qui est en fait simple. Les professeurs cherchent en général à remplacer leurs tableaux à craie ou tableaux blancs, tout simplement. De nos jours, au sein d’un marché ultra compétitif, les entreprises s’empressent de mettre sur le marché des appareils numériques remplis de divers widgets, logiciels et fonctionnalités. Cela fait son effet au premier abord, mais n’ajoute, en réalité, qu’une petite valeur à l’environnement du professeur. La plupart des entreprises intègre à l’appareil de nombreuses options, mais oublie de prendre en compte le point de vue du professeur. Plus il y a d’options et de logiciels intégrés à l’appareil, plus il est compliqué de l’utiliser et d’apprendre à s’en servir. Dans un environnement de salle de classe, où tout se fait sur place et en direct, il n’y a pas le droit à l’erreur. Tout retard ou interruption durant la classe est nuisible à la qualité de l’enseignement.
En outre, le moment passé à apprendre comment utiliser programmes et logiciels est un temps précieux que les professeurs n’ont pas forcément. Ils devront sans doute prendre sur leur temps libre pour se former. De plus, faire appel à l’administrateur informatique en classe casse le dynamisme si dur à créer, et encore une fois, réduit la qualité de l’apprentissage.
2. Manque de stockage sur les tableaux blancs interactifs et capacité à convertir les fichiers
A l’inverse du simple fait d’écrire au tableau, où aucun document n’est créé, les tableaux blancs numériques fournissent la possibilité de sauvegarder des fichiers. Depuis un certain temps, des types de fichiers ou programmes comme Microsoft PowerPoint pour les présentations, Microsoft Word pour les documents écrits, sont devenus une sorte de nouvelle norme dans les classes. Ce type de logiciels quasiment universel n’existe pas pour les tableaux blancs numériques. Chaque grande marque du secteur possède son propre type de fichiers. Le manque de prise en charge multimédia pour le format supposément universel, .iwb, le rend vite désuet lorsque les cours requièrent l’utilisation de vidéos, d’animations et de schémas. C’est un problème majeur lorsque les écoles changent de fournisseur et que les anciens fichiers ne sont plus compatibles avec le nouveau matériel. Ceci est particulièrement le cas lorsque les fichiers incluent un élément flash et qu’ils ne sont plus pris en charge (en apprendre plus sur Flash ici)
3. Les tableaux lancs numériques ne sont pas assez maniables pour correspondre aux nouveaux besoins pédagogiques
Les marques des tableaux blancs interactifs prétendent offrir des moyens dynamiques et multifonctionnelles. Cependant, les professeurs pensent qu’ils ne sont pas plus que des vidéoprojecteurs glorifiés et n’aident pas vraiment à améliorer l’expérience de l’apprentissage. L’un des objectifs du tableau blanc interactif est d’assister le processus d’enseignement à travers l’usage de multimédia et de contenu riche. La technologie est faite pour rendre les cours encore plus amusants et interactifs.
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Même avec le passage aux tableaux blancs interactifs, les professeurs se tiennent toujours debout devant la classe et présentent, comme ils le feraient avec un tableau blanc normal ou à craie. Désormais le matériel présenté est plus attirant, mais cela n’influence pas sur l’échange des connaissances et ne fait rien pour promouvoir les découvertes en autonomie et le travail collaboratif. Plus important, à cause du manque de maniabilité, de nombreuses fonctions des tableaux blancs interactifs ne sont pas exploitées au maximum de leur potentiel.
4. Les tableaux blancs interactifs manquent de processus d’intégration dans les salles de classes
Lorsque les établissements scolaires achètent des tableaux blancs numériques pour les mauvaises raisons, professeurs et élèves en payent les conséquences. Dans certains endroits, les enseignants ont l’impression que l’achat de tableaux interactifs sert comme outil des relations publiques afin de promouvoir l’école plutôt qu’un instrument purement éducatif. Cet état d’esprit ne permet pas à l’école de prévoir tous les processus non-tangibles requis afin de favoriser l’utilisation des tableaux blancs interactifs pour leurs objectifs premiers. Les aspects non-tangibles incluent la vitesse du réseau, une équipe d’aide informatique, la taille des salles de classe, et comment le mobilier sera disposé pour maximiser l’efficacité de l’apprentissage.
En outre, le format des Learning Management Systems et la synchronisation des utilisateurs ont besoin d’être implémentés sur tous les tableaux blancs numériques pour faire en sorte que les professeurs puissent se connecter, partager des fichiers et donner des devoirs. Les élèves et leurs parents doivent avoir la possibilité de faire des retours aux professeurs sur la même plateforme. Sans prendre vraiment en compte la question de l’intégration des systèmes, les tableaux blancs interactifs resteront uniquement des vidéoprojecteurs onéreux, voir des écrans noirs.
5. Les tableaux blancs interactifs nécessitent un large déploiement, un perfectionnement professionnel et une appropriation par l’administration
Même lorsque les infrastructures de l’établissement scolaire sont mises en place, que les tableaux blancs interactifs sont prêts à être utilisés par les professeurs, souvent, ceux-ci n’arrivent pas à s’en servir efficacement. Cela se résume au développement professionnel.
Étant donné la nature des classes, savoir utiliser les outils avant qu’ils soient fournis est d’une importance majeure pour les professeurs. Ceux-ci préparent généralement leurs cours en avance et souhaitent que la classe se déroule sans encombre. C’est un réel défi si les enseignants ne sont pas sûrs de pouvoir utiliser un tableau blanc interactif correctement. Les établissements scolaires s’empressent souvent pour déployer une nouvelle technologie sans vraiment prendre en compte le temps et la pratique nécessaires pour que les professeurs maîtrisent ces appareils.
Comprendre l’EdTech du premier coup avec les tableaux blancs interactifs
Que ce soit en argent ou en temps, la transformation des salles de classe, du tableau à craie au tableau blanc, requière un investissement coûteux des établissements scolaires. Avec un tel enjeu, les écoles ont besoin de planifier d’une part l’aspect infrastructurel des transformations et d’autre par la formation et le développement des professeurs pour la réussite. Ce qui importe encore plus, c’est qu’ils ont besoin d’être adoptés par certaines personne en premier, puis de convaincre ensuite les autres que les tableaux blancs interactifs peuvent apporter de la valeur au sein de leur salle de classe. Enfin, les politiques et les actions que le directeur de l’établissement prend, sont déterminantes pour que l’école accepte et intègre les tableaux blancs interactifs.
Les clés pour que les professeurs adoptent les tableaux blancs interactifs
Lors d’un quelconque changement au sein d’une institution, la préparation, la communication et l’exécution sont les clés pour introduire avec succès les nouvelles technologies. En tant que fournisseur de solutions éducatives, ViewSonic pense que les 3 facteurs suivants sont les moyens d’intégrer avec succès les tableaux blancs interactifs au sein de la salle de classe.
1.La préparation
L’établissement scolaire doit se poser plusieurs questions : quels résultats l’école souhaite-t-elle obtenir ? Quels processus doivent être mis en place pour atteindre cet objectif ? Si le but correspond à de meilleurs résultats scolaires, ou une plus grande motivation des élèves, l’établissement scolaire doit se concentrer sur la façon dont les professeurs peuvent créer des cours encore plus engageants. L’école doit activement créer un environnement où les professeurs peuvent accéder à tous les outils avec succès. Cela inclut le fait de sauvegarder et partager du matériel éducatif facilement, la capacité à former des équipes pour collaborer et standardiser le format des fichiers pour la cohérence. Le travail préparatoire sur les infrastructures doit aussi être un sujet de discussion. C’est là où les établissements scolaires font en sorte d’être sûrs que toutes les fournitures informatiques, câbles, points d’accès Wi-Fi, serveurs, sont en place avant l’installation des tableaux blancs numériques.
2. La communication
Une fois que le plan est en place, l’établissement scolaire a besoin de créer un espace de dialogue entre les professeurs, l’équipe informatique et le fournisseur de matériel et/ou logiciel. C’est de cette manière que les objectifs sont clairement transmis, que des concessions sont faites et que des retours sont formulés. L’équipe informatique nécessite une méthodologie claire pour pouvoir assister les professeurs lors de cette transformation. Mais le plus important est que la marque doit être en contact direct avec les professeurs afin de mieux comprendre leurs besoins et comment arriver le plus facilement aux résultats désirés. Grâce à une communication active et à des discussions avec les professeurs, l’établissement scolaire pourra trouver les raisons de la résistance au changement et ainsi se focaliser sur des solutions à mettre en place. Il faut alors se rappeler que la communication demande beaucoup de temps, et qu’il sera sans doute nécessaire de faire appel à des coachs afin que les professeurs puissent utiliser cette technologie. Lors de la formation, les professeurs peuvent recevoir une assistance pratique et voir que leurs interrogations sont légitimes et prises en compte.
3.La réalisation
Un fois que la transformation est planifiée, la communication établie, la dernière partie consiste à la réalisation du plan. Lorsque la réalisation du projet est en cours, la communication continue afin d’assurer son bon déroulement. Matériel et logiciel ont besoin d’être configurés pour que les professeurs puissent s’exécuter dès la reprise de l’école. Tout retard ou interruption crée une association négative avec la marque, et cela peut avoir de sérieuses conséquences dans l’accueil des technologies par le professeur. Une formation prolongée et une prise en main sont nécessaires pour que l’adoption et l’intégration soient réussies.
Le rôle des entreprises de tableaux blancs interactifs
En tant que marque majeure dans les tableaux blancs interactifs, ViewSonic a hérité d’une responsabilité envers les professeurs et les étudiants. Nos systèmes doivent s’adapter rapidement aux besoins des professeurs. Le temps d’apprentissage doit être minimisé pour les aider à devenir experts.
Développer un réseau de communication efficace pour les professeurs est aussi essentiel pour comprendre leurs besoins, leur vision et leurs objectifs d’apprentissage. C’est une fois que ces étapes sont accomplies, que nous pourrons inverser ce froncement de sourcils en un sourire de satisfaction.
Nous invitons professeurs et directeurs d’établissements scolaires à nous contacter afin d’éviter à l’avenir tous problèmes avec leurs tableaux blancs interactifs. Ensemble nous pouvons aller au-delà de vos besoins et proposer une stratégie pour vous assurer que vos professeurs et élèves possèdent la bonne technologie éducative. Les avantages des tableaux blancs interactifs sont de loin plus nombreux que les inconvénients évoqués au début de cet article. Dès aujourd’hui, entrez en contact avec un expert en éducation ViewSonic.